[Vangrim] Auberge de l'Oasis Retrouvée

Citation :

Ici, on rase gratis !!!

Non, ne le croyez pas ! Mais ici, on boit quand on a soif, et même quand on n'a pas soif ! Ici, on mange quand on a faim, et même quand est repu ! Ici, on rigole avec les potes et on se marre avec les autres ! Ici, on entre inconnu de tous, et on sort riche de plein de nouveaux copains !

Si tes intentions sont pacifiques, aventurier harassé, entre et assieds-toi ! C'est tous les jours la tournée du patron ! Viens, et repose-toi ! Viens et conte tes malheurs comme tes bonheurs ! Viens, et savoure un moment de détente sans penser au lendemain !

Il est un lieu pour chaque chose, il est un moment pour chaque acte : ici et maintenant sont ceux du repos et de la camaraderie ! Allons ! Venez ! Le patron vous attend ! Venez parler de tout, venez parler de rien, mais venez le faire dans la bonne humeur !

Le père était quand-même un drôle de bonhomme !...

C'était un buveur invétéré, un fêtard infatigable, mais solide comme un roc !... Je le reverrai toujours, maigre comme un passe-lacet, noir de crasse de s'être trop traîné au sol pour rentrer à la maison, s'endormant debout dans l'entrée tant il était incapable de retrouver le chemin de son lit !...

Il ne sortait que la nuit, pour aller jouer les éponges avec ses potes. De toute façon, j'aurais été inquiet si je l'avais su dehors en plein jour, sous le soleil. C'est qu'à l'âge qu'il avait, on ne bronze plus : on sèche !

Soyons juste, je n'ai jamais trop su quel âge il avait quand il a passé l'arme à gauche. Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas la vieillesse qui l'a tué. Non, on peut dire que c'est l'alcool qui l'a eu. Ce vieux fou a refusé de vider une pinte à la santé de je ne sais quelle gloire locale, et il s'est fait lincher par de jeunes types qui ont joué à la balle avec sa tête...

Ses copains me l'ont ramené dans un état !... Wolf, notre serviteur, était comme fou... C'est qu'il l'aimait, son vieux maître ! Il est sorti, furieux, lui d'ordinaire si doux. Je ne l'ai revu qu'au petit matin. Je ne lui ai rien demandé, il ne m'a rien dit, et la nuit a amené son lot habituel d'éviscérations, mais je suppose qu'il a participé activement à ces réjouissances. J'en connais qui ont dû passer un sacré mauvais moment !...

Même la rate éclatée, les os broyés et la cervelle à l'air libre, il était encore solide, le paternel ! Il lui a fallu 15 longues journées pour se décider à partir ! Le guérisseur n'en croyait pas ses yeux. J'ai bien cru qu'il allait s'en tirer !

Mais non... Par la barbe du prophète ! Il souffrait, mais il tenait fermement la rampe, comme si sa vie en dépendait ! Euh... Oui, en fait, sa vie en dépendait... Mais chaque jour, il déclinait un peu plus, même si je me refusais à le voir. A la fin, il puait que c'en était presqu'irrespirable !...

Quelques heures avant de passer l'arme à gauche, il s'est enfermé seul avec Wolf. Je n'ai jamais su ce qu'ils se sont dit. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir écouté ! Mais bast ! Ils parlaient bas...

Le vieux avait ramené Wolf de retour d'une de ses virées dans le désert... Il en a fait de nombreuses. Il partait une semaine, un mois... Il revenait les bras chargés de cadeaux et de richesses, de quoi faire la nouba pendant des mois avant de repartir... Un jour, il est revenu avec Wolf.

Je ne saurai sans doute jamais ce qui s'est passé entre eux. En tout cas, ils étaient comme cul et chemise, tous les deux, et cette amitié qu'ils se portaient mutuellement et dont j'étais exclu ne s'est jamais démentie...

Je n'ai donc pas su ce qu'ils se sont dit. Mais depuis la mort de l'ancêtre, Wolf ne me lâche plus d'une semelle. Il me suit partout comme un petit toutou, prêt à sauter à la gorge de quiconque m'agresserait. Sa protection m'étouffe, mais je n'y peux rien. Si j'ai bien compris, le vieux maître (pour reprendre l'expression de Wolf) lui a demandé de protéger le jeune (moi, donc). Et il prend ce rôle très au sérieux.

Barf !... Il m'étouffe, mais je l'aime bien, en réalité. Il est lourd, il est peu évolué, il est têtu et assez stupide, mais il est mon pote. Et je le protège au moins autant qu'il me protège moi-même. Peut-être que c'est ce que voulait le père, d'ailleurs. Mais il n'a jamais su me parler.

Il a pourtant su parler à Wolf...

De toute façon, il est trop tard pour que je le comprenne, maintenant, ce vieux fou...

Siegfried écrase une larme perlant au coin de son oeil avant de venir serrer la main du jeune homme.

Bravo. Non vraiment, bravo. C'était magnifique. Une telle allégorie de la vie. Ca m'a vraiment touché. On ressent un tel amour inavoué entre votre père et vous-même. Vraiment, vous avez le sens de la narration. Je n'ai pas décroché une seule fois. Et puis les drames familiaux, ça me fait toujours pleurer. C'est plus fort que moi. Je vais devoir vous laisser, le travail m'attend.

Siegfried effecture une rapide courbette, fait demi tour et s'élance ... contre le torse de Wolf. Celui-ci le regarde avec un air relativement malveillant.

Euh ... je ... ahem ... J'ai trouvé ça par terre. Heureusement que je veillais. Un être mal intentionné aurait pu en profiter.

Sortant de sa tunique une bourse coquêtement garnie, il la remet dans les mains du roc. Puis, esquissant un geste théatral, il s'éclipse sans toutefois lui tourné le dos.

En rebondissant sur sa poitrine, Siegfried Nerufan ne fait pas bouger Wolf d'un pouième, mais celui-ci, sous la surprise, laisse échapper un retentissant :
- Mouarfff !

Le roc observe d'un air peu amène disparaître l'humain. Celui-ci parti, il regarde la bourse dans sa main. Il semble réfléchir intensément.
- Mouarfffff !

Il cherche dans sa tunique, fouille, s'énerve, puis en sort une bourse. Il la pose sur la table à côté de l'autre. Les yeux plissés, le regard interrogatif, il ne les lâche pas des yeux.
- Mouarffff ?!!

Puis il se décide : il ramasse les deux objets et les glisse dans sa poche. Puis, s'adressant à Algirdas, qui sourit ironiquement devant son manège, il lance :
- Mouarff ! Wolf aller banque. Faire vite. Algirdas faire attention à Algirdas pendant que Wolf pas là !

Après la fuite désordonnée (et incompréhensible) de Siegfried Nerufan, puis le départ tranquille de Wolf, un grand silence se fait.

Algirdas reste quelque temps à sa table, à contempler sa chopine...
- Eh ! Bien ! Me voilà seul, maintenant !...

Il saisit son gobelet, le lève à hauteur d'yeux, puis déclame :
- A toi, le vieux ! Et où que tu sois aujourd'hui, j'espère que tu y as retrouvé la mère !...

Il pose la chope vide sur la table, et fait un signe à l'intention du barman.
- Quand-même... Quelle mouche l'a piqué ?... Je lui aurais volontiers offert un verre...

Il regarde le reste de la pièce. Il est le seul client. C'est vide. Vide, sombre, et triste. Se saisissant d'un parchemin qui traînait dans ses fontes, il écrit quelques mots :

Citation :

Ici, on rase gratis !!!

Non, ne le croyez pas ! Mais ici, on boit quand on a soif, et même quand on n'a pas soif ! Ici, on mange quand on a faim, et même quand est repu ! Ici, on rigole avec les potes et on se marre avec les autres ! Ici, on entre inconnu de tous, et on sort riche de plein de nouveaux copains !

Si tes intentions sont pacifiques, aventurier harassé, entre et assieds-toi ! C'est tous les jours la tournée du patron ! Viens, et repose-toi ! Viens et conte tes malheurs comme tes bonheurs ! Viens, et savoure un moment de détente sans penser au lendemain !

Il est un lieu pour chaque chose, il est un moment pour chaque acte : ici et maintenant sont ceux du repos et de la camaraderie ! Allons ! Venez ! Le patron vous attend ! Venez parler de tout, venez parler de rien, mais venez le faire dans la bonne humeur !

Il réfléchit, puis ajoute en entête :

Citation :

Auberge de l'Oasis Retrouvée

Il se lève, le papier à la main, et se dirige vers la porte. Il fixe le parchemin sur la face extérieur en y plantant vigoureusement une solide dague. Puis il ferme la porte, et se dirige vers le comptoir.
- Voilà ! Tu devrais avoir enfin de la clientèle ! Pas la peine de dire merci.

L'autre acquiesce machinalement d'un signe de tête, et Algirdas retourne à sa table. Sa chopine est de nouveau pleine.
- Bon ! Attendons...

Caché derrière une montagne de chopes de bière vides, Algirdas fait grise mine.

Le barman, derrière son bar, se conduit comme beaucoup de représentants de sa profession : il réussit à prendre un air impassible qui donne l'impression qu'il se fout de vous tout en restant parfaitement neutre, n'offrant ainsi aucune prise à la colère que vous voudriez pourtant bien voir éclater.

Ne pouvant donc donner libre court à son ire, Algirdas jette d'un ton acerbe :
- Oui ! Bon ! Ça va ! Je le vois bien, que personne n'est venu ! Mais ils viendront, tu verras, barman, ils viendront ! Et puis, moi au moins, j'ai tenté un truc ! Parce que ce n'est pas en ne te bougeant pas les fesses que tu feras venir le client !

Le barman, sans commenter, continue d'essuyer le verre qu'il nettoie depuis le début de l'après-midi. Algirdas se renfrogne un peu plus et porte une chope à ses lèvres en murmurant :
- Oui, il viendront. Bientôt. Sûrement. Par la moustache du père, c'est pas drôle de boire seul !...

Siegfried entra dans la taverne, accompagné de Enoch. Il avisa le seul client présent qui semble se morfondre à sa table, à moitié caché par les nombreuses choppes vides.

Siegfried : Allons bon ! Cet homme semble de bien sombre humeur. Allons le divertir !

Le roc soupira. L'idée d'embêter ce pauvre homme n'avait rien de bien excitante. Enfin, il y a pire moment dans la vie. Il suivi donc son comparse et s'assit autour de la table.

Siegfried : Alors mon ami, un peu de compagnie vous fera surement plaisir. C'est étrange, votre tête m'est familière. J'y suis, vous bosser pour le Second Eveil vous aussi. On a du se croiser. Alors collègue, qu'est ce qui ne va pas ?

Si la mémoire de notre jeune ami n'était pas si défaillante, il aurait sans doute reconnu la victime de sa dernière tentative d'emprunt sans consentement du propriétaire. Ce dernier par contre le reconnu de suite.

Algirdas regarde l'arrivant en souriant ironiquement.
- Tiens donc ! Revoilà l'homme aux doigts de fée !

D'un ample geste du bras, il fait le vide devant lui. Chopes et bouteilles se renversent au sol. La table ayant retrouvé un semblant de propreté, il pousse du pied la chaise placée en face de lui et ajoute :
- Posez-vous donc ici ! C'est la tournée du patron. C'est tous les jours la tournée du patron. Mais gardez vos mains bien visibles. Je m'en voudrais si les circonstances m'amenaient à m'emporter contre un de nos membres...

A l'adresse du barman :
- Ta meilleure bière pour mon pote, l'ami !

Puis, plus bas, avec un sourire en coin à l'adresse du nouvel arrivant :
- De toute façon, je n'ai plus rien sur moi, Wolf s'en est occupé. Les seuls bijoux qui me restent m'ont été donnés à la naissance, et ils sont trop solidement attachés pour que vous puissiez me les prendre !

Il éclate de rire en se renversant en arrière dans son siège.
- Allez ! Ne prenez pas cet air crispé ! Asseyez-vous, et causons ! On n'en a jamais le temps, quand on combat les fâcheux. Profitons donc de cette occasion qui nous est donnée de nous connaître un peu mieux.

Wolf pénètre dans l'auberge. Il voit le jeune maître, assis en toute décontraction en face d'un humain et d'un roc hésitants.

Silencieusement, il s'approche, prend une chaise et s'assied, mais en adoptant une position qui lui permet de bondir instantanément au cas où les choses dégénèreraient.

Il regarde l'humain, et on sent qu'il se pose des questions, l'air méfiant. Puis il prend la parole, d'un étrange ton calme qui ne laisse rien présager de bon :
- Wolf vous rappeler quoi parchemin dire : "intentions pacifiques". Assoir, causer et rire !

Siegfried : Oh mais ne vous inquiétez pas mon grand ami tout en muscle, je n'ai certes pas l'envie de créer des problèmes. Alors, ça fait longtemps que vous êtes dans le Second Eveil ?
Pour ma part, je viens d'arriver. J'ai vadrouillé de-ci de-là ces dernières années mais Vangrim me manquait. Et puis je voulais rencontrer ce célèbre Abethrius dont tout le monde parle tant. Un homme formidable. Avec lui, les choses ne peuvent que s'ameliorer. Enfin c'est ce qui se dit. Remarquez qu'il a quand même réussit à maintenir un semblant de paix autour de la ville.
Ah mais c'est que mon verre se vide. Patron, un autre ! Dites, y a toujours autant de monde ici ou c'est juste aujourd'hui ? Faudrait engager des danseuses, ca amenerait des clients. Je pourrai m'occuper de faire passer les auditions. Je ne refuse jamais de donner un coup de main pour les amis. On peut dire que je suis un homme dévoué, plein d'abnégation. Mais je sais rester humble quand il le faut. Je propose de commencer le recrutement lorsque nous auront accompli notre prochaine mission. Qu'en dites-vous cher collègue ?

Algirdas se carre dans son siège, en faisant un signe discret au barman pour lui signaler l'état désespérément vide de sa chopine.

Puis il répond :
- L'idée n'est pas mauvaise, monsieur l'homme humble... Quelques accortes danseuses, pour peu qu'on en glisse quelques-unes peu farouches, pourraient faire venir le gogo... Le patron les paierait avec plaisir, si on lui fait miroiter un substantiel retour sur investissement... Et j'avoue qu'ajouter au plaisir de la dégustation celui de la vue de lascives damoiselles à moitié nues ne me rebute point... Surtout si l'on peut déguster également les dites damoiselles...

Un franc sourire sur les lèvres, il ajoute :
- Décidément, vous me plaisez, monsieur l'homme humble !

- Mais pour l'heure, vous voudrez bien nous excuser : Wolf et moi partons en mission. Je ne sais quand nous reviendrons. La nuit fut rude, et la route le sera encore plus.

Les deux hommes se lèvent, et saluent leurs confrères. Equipés pour le désert, tous deux sortent en entamant un dialogue enflammé (mais discret) sur le but de leur voyage.

Les membres du Second Eveil qui assisteront à leur départ, ce matin là, aux portes du désert, verront cette scène :

Lent travelling vertical arrière... La caméra s'élève dans les cieux, braquée sur les deux protagonistes qui diminuent à vue d'oeil. Sur la piste, au loin, ils deviennent deux points, et ces deux points finissent par se fondre dans de vagues ondulations, déformations visuelles dûes à la chaleur qui transforme l'horizon en un flou indéfinissable... Le bavardage, de plus en plus indistinct avec la distance grandissante, semble ne pas vouloir cesser :

- Wolf demander Wolf...
- Oui, Wolf ? Que te demandes-tu ?
- Wolf demander Wolf si y avoir traces épice, ici ?... Jeune maître avoir vu truites ?
- Wolf, je crois que tu es en train de te tromper d'histoire !
- Ah ?... Mouarf !...



PS et HRP : mes persos ne pouvant être à la fois ici et sur la route, cette sortie était nécessaire (désolé pour ceux qui ont déjà assisté à cette scène en privé). Et puis de toute façon, je ne peux continuer tout seul à essayer de faire vivre un peu de RP ici... Espérons que du monde viendra par la suite... Merci à Siegfried d'avoir tenté le coup, en tout cas (tu peux continuer sans moi, entre parenthèses).

La suite plus tard (et je suis quand-même prêt à être en même temps ici et ailleurs, si quelque chose démarre )...

Siegfried : Ainsi donc, je vais devoir me retrouver seul en compagnie de centaines de danseuses à demi nues durant toute la durée du casting. Décidement, la vie est bien dure dans ce désert.
Bon, je vais commencer ma tournée pour voir.

Et l'homme s'éloigne, sûr de lui. Sur la chaise toute proche, le roc le regarde l'air éberlué.

Enoch : Décidement, il ne doute de rien. Je sens qu'il va encore s'attirer des ennuis.

La porte s'ouvrit et un roc entra, touchant de sa tête la haut de la porte, surment pas prevu pour les personnes aussi grandes et baraquées que lui. Il s'avançait vers le bar, et, quand il arriva enfin à son but s'accouda à ce dernier pour ne pas tomber à terre. On imagine la longue marche qu'il venait de faire avant d'être tombé sur cette auberge.

Il marmona entre ses dents...

Il faut que je le retrouve, je ne peux pas le laisser... Si ça se trouve il est dans le desert, seul.

Il prit une chaise, et s'assit au bar.... Et, sûrment sans le vouloir s'endormi.

Arrive alors Wolf, toujours aussi impressionnant. Etonnamment, Algirdas, "le jeune maître", n'est pas avec lui. Il a d'ailleurs l'air inquiet, agacé par cette absence.

Apercevant Siegfrid, il va s'assoir à sa table, en jetant un drôle d'air au roc endormi au comptoir.
- Mouarf ! Quand avoir monde ici, monde dormir ! Pas être auberge, être dortoir !!!

Puis il lance à Siegfrid :
- Alors ? Où être danseuses nues ? Wolf rien voir ! Wolf tombé combat, prendre forces avant rejoindre jeune maître, et Wolf espérer voir belles pépées sur scène ! Mais scène vide ! Scène même pas exister ! Wolf pas étonné personne venir !

Puis il crie à l'adresse du barman :
- Wolf soif ! Apporter bière ! Sur compte jeune maître !

Se tournant de nouveau vers son compagnon, il ajoute :
- Wolf boire puis Wolf repartir. Pas pouvoir rester. Avoir vu ? Roc dormir sur comptoir ! Mouarf ! Si danseuses rigolotes être là, roc pas dormir, et autres clients venir !

Siegfried lui jette un regard noir, ses joues encore enflées des nombreux coups qu'il a reçu. A voir sa tête, on se doute que sa quête n'a pas été couronnée de succès.

Siegfried : J'ai essayé mon ami. Mais il semble que la gente féminine ai quelques réticence à danser en petite tenue sur une scène. Ce qui m'a donné l'idée d'organisé des combats de catch. L'idéal serait bien sûr d'avoir un peu de boue pour agrémenter tout ça.
Quant à notre ami là bas, il ne m'a même pas adressé la parole en entrant. Ca va faire des heures qu'il se morfond dans son sommeil. De toute façon, il n'a même pas de quoi se payer à boire. Non que j'ai été vérifié hein ... ça se voit à sa dégaine.
Alors, comment se déroule cette mission ultra secrète ?

- Mouarfff ! Mission dérouler mission. Siegfrid bien comprendre Wolf rien pouvoir dire sur mission secrète, sinon mission secrète plus être mission secrète ! Wolf juste dire problèmes là-bas êtes mêmes problèmes ici : trop tueurs malades, pas assez gens civilisés. Etre foire empoigne, et mission Second Eveil être seule force militaire organisée présente. Wolf pas avoir temps ennuyer Wolf, là-bas...

Le roc se lève, vidant sa bière en une longue goulée finale, et ajoute :
- Mouarf ! Wolf partir, maintenant. Faire longue route. Siegfrid prendre soin Siegfrid et saluer Enoch pour Wolf.

Puis il sort, sans un regard vers l'autre roc, toujours affalé sur son comptoir.

Trosken semblait comprendre qu'on parlait de lui et il leva la tête. Il semblait plus en forme, plus reposé. Il vit le roc et l'humain le regardait... il les salua d'un signe de la main. Il finit sa bièrre, se leva et dit:

Il n'y a vraiment pas grand monde ici, si peu que je me suis endormis!

Il passa devant les deux hommes...

Bonne continuation, je repasserais sûrment dans pas longtemps. Vous avez déjà pensé à engager des filles pour faire venir quelques personnes?

Le roc sortit.

La porte de l'auberge s'ouvre violemment. Dehors, la tempête de sable fait rage. Une sorte de grand échalas couvert de poussière et au visage buriné par la piste se jette dans la pièce, puis ferme la porte en y mettant tout son poids, luttant contre le vent.

La tranquillité enfin retrouvée, il fait tomber la capuche de son cache poussière. C'est Algirdas, éreinté mais le visage souriant. Son regard fait le tour de la pièce, puis s'éclaire lorsqu'il tombe sur Siegfried Nerufan. Il se lance vers lui, enjoué, en s'écriant :
- Hey ! Bonjour, mon ami ! Comment allez-vous, depuis la dernière fois ? Toujours à la recherche d'une bourse ?

En éclatant de rire, il se laisse tomber sur une chaise, et fait un signe au barman.
- Alors, seigneur Nérufan, où en êtes-vous de votre casting ? C'est que je m'attendais à trouver tout plein de donzelles à moitié nues, moi, et tout ce que je vois, c'est un barman qui fait semblant d'essuyer le même verre que quand je suis parti et mon ami Siegfrid qui écluse une bière éventée ! Les affaires ne se passeraient-elles pas comme vous l'espériez ?

Il se saisit du verre que le barman vient de lui amener et le vide à moitié.
- Tel que vous me voyez là, je viens de me faire éthériser pour la première fois ! Waow ! Ça m'a fait des gouzi-gouzi partout ! Notre expédition est tombée sur un nid de gros scorpions, et... oui, enfin, on va plutôt dire que les scorpions nous sont tombés dessus... et Kymon et moi avons mordu la poussière. J'y retourne de suite. Le temps de vider cette bière et je reprends la route.

Une gorgée...
- Alors ? Où sont les poulettes ?

Siegfried : Dis donc, c'est une manie chez vous de vous faire envoyer ad padres ? Votre ami vous a déja précédé il y a quelques temps. Comme je lui disais, les femelles sont récalcitrantes cette année. On doit pas être dans un bon cru. Enfin, je ne désespère pas.
Par contre, y a des gens louches qui trainent parfois au comptoir. Ca commence déja à être malfamé. Mais je vais y mettre bon ordre ... avec mon ami Roc.

Enoch lève la tête, blasé plus que surpris.

Enoch : Bah tiens, videur de saloon maintenant. Décidement, il m'aura tout fait.

Un homme plutot fréle entra dans le bar acompagnée d'une grande masse musculeuse qui semblait etre un roc.
Le petit homme était plutot bien habillé et semblait avoir une certaine préstance,alors que le Roc lui était peu etre assez impostant mais ne semblait pas doté d'une intéligence particuliére.

Ils se dirigérent donc tout deux vers le bar pour commander des boisson pour se rafrachir aprés cette longue marche dans le désert.

Falnor se raprocha alors du barman.

Mon brave je voudrais un petit wisky si il vous en reste un peu ... ce désert m'a assoifé .. et je voudrais un bon remontant.
Pour mon ami -montrant Gorn- ca sera un litre d'eau car avec sa taille il a besoin de quantitée assez importantes.

Falnor but alors le verre,que le barman lui avait donné ,d'une traite.
Et examina alors un peu la clientelle du bar.

Hum ... barman quels sont les nouvelles ici ?? .. vous semblez connaitre un peu l'endroit.

Va voir ces gars-La braman montra alors le groupe qui discutait- ils en savent bien plus long que moi.

Falnor se dirigea alors vers les hommes aprés avoir réglé son verre au barman.

Bonjour,je viens d'arriver en ville je suis Falnor un jeune marchand .. j'aurais voulu en savoir un peu plus long sur cette ville .. peu etre pouriez vous me donner quelques informations,c'est ce qu'on m'a laissé entendre ...

On aurait pu penser que quelqu'un avait tiré un coup de fusil tant la porte fit de bruit lorsqu'elle s'ouvrit à nouveau.
"Ils devraient éviter les portes en carton s'ils veulent pas se faire cam'brioler."

Un imposant roc entra dans la taverne, suivi d'une éveillée. Le duo se dirigea vers le comptoir.

"Une despe s'il vous plait" demanda l'éveillée au barman.
"Un jus de tomate des sables pour moi" enchaîna le roc, hébétant par là le barman et quelques clients.

Séréna tourna alors la tête ver l'humain taillé comme une allumette.
"Je vous ai déjà vu quelque-part" *se grattant la tête*
"Vous n'êtes pas le marchand qui a établi sa tente un peu plus loin ?"

Falnor avait vu l'entrée "fracassante" des deux arrivants... une belle équipe comme lui et Gorn ...
Enfin des personnes qui semblait pourvu d'un certain interet.
Il se trourant donc vers l'éveillée et fit un léger sourir.

Et bien je vois que les nouvelle circulent vite... c'est bien ce que je voulais aprés tout ... peu etre pourions nous aller a une table tout deux et en discuter autour d'un verre ? -Il examina alors le visage de la "femme"- Ou peu etre etes vous trop pressé pour cela ?

Surpris par l'entrée en matière somme toute assez cavalière de cet étrange individu, Siegfried mis un certain temps à décider s'il devait l'envoyer bouler ou l'accueillir à bras ouverts.
Il n'eut pas à choisir puisque son interlocuteur lui tourna le dos pour s'adresser aux nouveaux venus.

Siegfried : Quelle impolitesse ! Tout ce perd de nos jours. De mon temps...

"Ohhhh, nous comptons bien rester en villes quelques heures au moins. Nous pouvons discuter de celà autour d'une table.
Mais figurez vous que c'est mon frère *tapotant sur l'épaule du roc* qui a pour habitude de comercer, je me contente juste de vérifier la qualité de la marchandise et calmer le jeu lorsque les voix s'élevent trop."

Le roc afficha un sourrire bête.

"Oui chais moi qui négochie" dit t'il les mains posées sur ses hanches comme fier de lui. "Et ma choeur qui compte les pièches. Alors on va discuter..."
Sans attendre de réponse, il se dirigea vers une tablée et tira une chaise pour tester sa solidité avant de s'assoir.
Ce n'est qu'à ce moment là qu'il vit une personne le regarder de travers, regard auquel il répondit par une énorme langue qui sortit de sa bouche.

Falnor trouvais l'éveillé trés interessante .... un caractére trempé et le sens des initiatives .. voila un personne comme il les aimait.
Il rerpis donc deux verre au bar.
Et s'approcha de la table ou s'était assis les deux arrivants aprés avoir fait signe a Gorn de le rejoindre.
Il posa alors le verre sur la table prés de l'éveillée.
Et Gorn s'assis alors a ses cotés.

Voila mon compagnon Gorn qui est aussi mon garde du corps,car comme tout bon marchand qui se réspécte j'ai besoin d'un minimum de protéction.

Gorn avait encore sa bouteille d'eau a la main qu'il finissait de boire, il la posa donc et se présenta

Moi Gorn,moi grand guerrier pour aider Falnor.
Vous etre ami de lui ?

Citation :

Falnor fit alors un regard noir vers Gorn et repris

Donc vous parliez de mes activitées peu etre seriez vous interessés par mes talents ? Meme si comme votre frére semble lui aussi doté d'un certain talent .....
Peu etre auriez vous des marchadises a échanger ? Je suis pour le momment a la recherche de stocks de marchandises dont du granite et je pense pouvoir optenir sous peu des marchandises interéssantes.

Peu etre pourions nous trouver des interet "communs" pour notre enrichissement personnel.

Falnor pris alors son verre et le sirota .. tout en attendant la réaction de son interlocutrice.