[Guerre] Que l'ordre affronte le chaos...

Voila plusieurs jours déjà que les espions stratégiquement placés d'Abethrius lui avaient annoncés l'arrivée des Pirates. Seulement ces derniers étaient déjà très nombreux et les attaquer de front n'aurait pas été une bonne idée.

Inquiet, Abethrius avait donc demandé à ses hommes de revenir à Vangrim ainsi que simplement envoyé une demande d'explication au chef des Pirates. La seule réponse fut celle d'un dénommé WICCA dont le message exprimait clairement qu'ils venaient s'amuser à Vangrim... au grand complet.

En effet, le clan entier des Pirates étaient au portes de Vangrim et ils commencaient déjà à narguer le Second Eveil. Ceux-ci dénoncaient les défenseurs de Vangrim camouflés à tour de bras et commencaient à s'en prendre aux indépendants ou aux paisaibles voyageurs. Abethrius leur aveient pourtant demandé de quitter Vangrim au plus vite pour éviter un tel carnage.

Ne pouvant tolérer cela, le leader du Second Eveil prenait sur lui pour ne pas déclencher une guerre qui n'apporterait que son lot de souffrance. Mais lorsque les Pirates, impunis, tuèrent un troisième voyageur isolé et commencèrent à s'attaquer à une milicienne du clan, Abethrius n'eu d'autres choix que de déclarer la guerre...

Des indépendants avaient choisis de se battre plutôt que de mourir et s'étaient ralliés à l'ordre, les marchands Gyoshonyns présents à Vangrim honoraient leur alliance en fournissant au Second Eveil des kits de combat à des prix dérisoires. Les armes du clan étaient soigneusement préparées et les tâches réparties, le tout dans l'ordre le plus total.

Alors que les sentinelles veillaient en silence, Abethrius passait sa nuit à attendre une réponse à la demande faites aux Pirates de quitter incessement sous peu les terres de Vangrim. Sachant pertinement qu'aucune réponse positive ne reviendrait de ces gens dont le but dans la vie étaient de bafouer les lois, Abethrius avait écrit de sa propre main la déclaration de guerre.

Au petit jour, Abethrius la fit parvenir au chef des Pirates. Il n'attendit pas même que celle-ci parvienne jusqu'à Thor pour ordonner aux tireurs de se placer sur la muraille sud et est de la ville. Ces fusilliers, tous plus ou moins expérimentés obéirent et vinrent se placer en rang aux abords de la muraille. Même Abethrius avait revêtu sa tenue de combat et sorti son bâton de maître. En face, les Pirates ne semblaient pas réagir. Ils auraient pourtant dû...

La fête de fin d’année battait son plein. L’alcool coulait à flot, les femmes étaient joyeuses et dociles, les alentours de Vangrim étaient des plus accueillants pour des PiraTes ayant passés de long mois dans le désert.

Aucune consigne réelle sauf de s’amuser sans se soucier des lois du Second Eveil.

Trois ou quatre membres de La Main Divine furent repérés, être sous la protection de la milice ne changerait rien. Comme par réflexe le combat s’engagea, vu notre nombre ces pauvres bougres furent exterminés.
Le sang appelle le sang, toutes les personnes n’ayant pas sentis le danger furent également éliminées.

Ces exactions avaient eu pour conséquence d’éclater notre groupe sur un long périmètre et de mettre en colère le clan propriétaire des lieux.

Les PiraTes s’étaient mis encore une fois dans une position délicate.
Une déclaration de guerre vint s’ajouter aux autres.

Les attaques des défenseurs de Vangrim étaient meurtrières, la réaction PiraTes fut très timide entre les uns qui continuaient à sans prendre aux faibles touristes et ceux qui attaquaient seul une ville nous étant hostile à 100%. On ne pouvait compter les miliciens tellement ils étaient nombreux.

Les PiraTes désorganisés, non coordonnés, d'autres inactifs en cette période de fête furent chassés rapidement.

Peu importe, il en faut plus pour effrayer un PiraTes, clan de barbares chevronnés et adepte de la guerilla urbaine.
Le message était passé "Les PiraTes vont ou ils veulent et font se que bon leur semble. Nous n’étions pas là pour vous mais votre accueille chaleureux nous pousse à revenir".

Le clan Second Eveil et leurs alliés vont connaître des jours difficiles, sachez que vous êtes tous bannis du désert pour mauvaise conduite sur Vangrim.

Deux mois étaient passés. Les redoutables barbares n’avaient pas oublié cette superbe ville de Vangrim et sa petite milice ridicule.

Un superbe restaurant haute gastronomie pratiquant des prix exorbitants avait attiré l’attention des gourmets.

Une horde de Divins PiraTes prit place autour des tables habituellement réservées aux personnalités du Second Eveil.

Les jolies serveuses avaient l’air tendues. Un orchestre commençait à jouer une douce musique. La commande fut passée rapidement, le patron venait d’être prié d’apporter tous ceux que contenait sa cuisine et surtout sa cave, les fauves avaient faim.

Les plats défilaient les uns après les autres, dans un chahut indéfinissable les ventres se remplissaient, les bouteilles se vidaient, les serveuses consentantes étaient emmenées dans un coin discret pour quelques câlins affectueux, les non consentantes prenaient le même chemin.

La fête battait son plein, quelle ville accueillante, cela faisait plaisir de savoir qu’il y avait encore des endroits civilisés dans ce monde en perdition.

Un roc proche du coma éthylique s’approcha du chanteur et lui réclama une chanson douce que lui chantait sa maman. L’artiste ne la connaissait pas. Une machette mit fin violemment à sa carrière, il ne chantera plus jamais.
Les rires montèrent en puissance, les trois musiciens prient de paniques tentèrent une sortie en courant, le premier fut moins rapide que la balle de magnum qui lui perfora le crane. Le second courait dans le vide, une main puissante l’avait agrippé et ses pieds ne touchaient plus terre, il fut plaqué au mur et crucifié avec des fourchettes. Un concours de fléchette s’improvisa, 10 points dans les yeux, 15 dans le nombril, par manque de fléchette des scalpels furent lancés . Le troisième tétanisé par la peur se jeta à genoux aux pieds d’un humain en implorant sa pitié, mauvaise idée, un marteau de guerre lui brisa la main et le deuxième coup la totalité de ces dents, douleur plus crise cardiaque le cœur du pauvre bougre venait de lâcher.


Vangrim, ville si hospitalière savait recevoir. Le patron du restaurant ne présenta jamais l’addition, quelle classe, encore plus fort c’est lui qui distribua des pourboires à chaque membres de la horde, jusqu'à vider sa caisse, puis son coffre caché derrière un tableau.

Etant des guerriers du grand monde les Divins PiraTes le saluèrent en emportant ses deux filles et sa femme pour la route, lui promettant de revenir pour le récompenser de son accueil, il avait l’air ravi…





L’ordre était vaincu….Le chaos régnait en maître dans ces lieux autrefois si paisible.