A la poursuite d'Ambus

Ambus, l'historien était un vieil ami du chef de la Milice de Vangrim ou plutôt de l'ex-chef de la Milice car Gorok avait du passer la main. Ce départ n'avait pas été évident, mais il se devait de rechercher son ami, enlevé quelques semaines auparavant par des créatures inconnues alors qu'il était parvenu à l'aboutissement de ses fouilles dans le désert.

Des semaines depuis lesquelles l'inquiétude se mélangeait à l'incertitude : devait-il ou non quitter son poste, ses responsabilités, et cesser alors de protéger toutes ses vies qui passaient à Vangrim, parfois d'elles-même ?

Mais l'inquiétude avait fini par atteindre son paroxysme. Le chef de la Milice peinait à trouver son sommeil, hanté par des images terribles du sort qu'il imaginait réservé à son ami. Cela se ressentait naturellement sur son état physique et donc sur son travail qu'il ne pouvait assurer correctement. Sa décision était donc prise et, après une dernière altercation avec une cliente de Vangrim, Gorok partit en direction du pied à terre de l'historien...

Cela perturbait le milicien que de venir ainsi s'immiscer dans la vie privée de son ami. Des fouilles chez des inconnus, il en avait déjà fait, mais il s'agissait-là de son ami. Voila pourquoi, ce n'est que fébrilement qu'il pénetra seul dans la bicoque d'Ambus à la nuit tombée. Cela donnait l'impression à Gorok d'être un cambrioleur ce qui ne fit qu'accentuer son sentiment de gène. Il imaginait d'ailleurs déjà Ambus lui reprocher cette intrusion dans son intimité... à condition bien sûr qu'on le retrouve vivant.

Le chef de la Milice redécouvrit la masure de l'historien. Le mobilier était pour le moins rustique et son immuable bureau tronait au beau milieu de la pièce. L'ancien chef de la Milice espérait bien y trouver un quelconque document pour le renseigner sur la position des fouilles, chose que le chef de l'expédition où se trouvait Ambus semblait vouloir garder secret.

La première chose que Gorok se mit à chercher était une quelconque correspondance avec ce Garasthus qui avait décidé Ambus à quitter ces études en cours. Son métier lui avait appris que ces petites lettres contenaient souvent des données intéressantes. Quelques secondes suffirent à Gorok pour confirmer cette assertion. La lettre, finement écrite, se trouvait bien visible au-dessus des dernières études de l'historien. Gorok imaginait très bien la scène : Ambus lisant rapidement la lettre, puis, intrigué, la relisant encore et encore, puis une fois assuré de l'authencité du contenu, prenant ses bagages toujours prêt et quittant son logement à grandes enjambées en en claquant la porte derrière lui.

Après avoir lu la fameuse lettre, Gorok sortit et referma la porte, emportant avec lui ces précieuses indications qui le mènerait dans un premier temps sur le lieu de fouille de son ami et après... Et après il n'espérait maintenant plus que le désert n'ait pas effacé toutes traces du passage de l'historien. Mais cet espoir se révelait bien mince...

Gorok était arrivé avec Nayla, Porte et Blindée au lieu de fouille indiqué sur la lettre après quelques journées de marche dans le désert. Pas de doute possible, des vestiges jonchaient les lieux, ils étaient bel et bien au bon endroit.

Seulement après quelques journées passées à la recherche de trace, rien, pas le moindre signe d'Ambus et de toute la clique qui l'accompagnait. L'ancien chef de la Milice pestait contre le temps qu'il avait pris avant de se lancer dans cette expédition. Si seulement il était parti plus tôt...

Alors que le découragement commencait à s'installer bien confortablement dans l'esprit de Gorok, des ombres s'approchèrent, chassant ainsi ce dernier des pensées du Roc pour laisser place à de l'appréhension.

Citation :

Juste le temps d'apercevoir une ombre, et il n'est plus là.
Juste le temps de sentir le doux frisson du vent qui balaye ces montagnes, puis le silence à jamais.
Un simple sifflement, quelques dévotions à Faïeus, sonnent comme une bénédiction, la mission ne peut échouer.
Puis cette abominable puanteur, les assassins approchent.
Venez, charognes, vous verrez alors le destin des impies.
Les vestiges de puissances abritent à nouveaux les feux de Faïeus, signe que la purification commence.
Venez, soyez les premiers acteurs de la grande reconstruction.

Puis le sifflement se tût, comme s'il n'avait jamais existé. L'étrange voix est repartie vers les vastes étendues désertiques, à l'opposée de l'étoile brillante qui guide les pèlerins.

Citation :

Blindée n'était pas du genre peureuse surtout dans ce désert qu'elle chérissait tant.
Mais cette voix lui fit des frissons dans le dos, elle avait beau scruter l'horizon, elle ne parvenait pas à en définir l'origine...
Elle se tourna vers Gorok :
"Et maintenant... Qu'est qu'on fait??"

Gorok avait également été pour le moins surpris alors que le soleil était tombé. Décidemment, le désert lui réservait bien des surprises à la lueur du feu de camp...

-"On dirait qu'il nous enjoint à les suivre. Ils sont rapides et aucune trace ne transparait à l'endroit où ils semblaient se trouver. Nous nous dirigerons donc simplement vers l'endroit d'où semblait venir cette voix ... Quelque chose me dit que ce groupe a un rapport avec la disparition d'Ambus. Ca ne peux être une coïncidence !". Puis pour lui-même, comme pour se convaincre, il se répéta tout bas...

-"Ca ne peut-être une coïncidence..."

-"Compagnons ! Si le courage ne vous fait pas défaut nous partirons demain au petit jour vers le sud retrouver ces fanatiques puants !" enjoint alors l'ancien chef de la Milice de Vangrim, maintenant ami éperdu.
-"Nous verrons bien ce que nous y trouverons ! A partir de maintenant, restons groupés et sur nos gardes, ce hommes peuvent nous tomber sur le coin du nez à n'importe quel moment, ils nous l'ont bien prouvés !"

Gorok pris alors le premier tour de garde, certain de ne pas réussir à fermer l'oeil de la nuit. Il ne pensait pas que les étrangers viendraient à nouveau les troubler, mais dans le désert, on était jamais trop prudent...

Gorok s'était avancé en direction de ce groupe étrange situé sur ce qui ressemblait à une entrée menant à une salle souterraine. Il s'adressa alors d'une voix claire et forte à celui qui semblait diriger la troupe de fanatiques, espérant sans trop y croire que ce dernier accèderait à sa requête...

-"Mes respects guerriers !

Je me présente, Gorok. Je suis à la recherche de mon ami Ambus l'historien. Je suis accompagné de l'élite du Second Eveil, autant dire que le combat sera rude et qu'il y aura des morts de chaque côté. Evitons donc tout combat inutile !

Je suis simplement là pour récupérer des informations sur mon ami qui a été enlevé non loin d'içi et le récupérer.

D'après celles que j'ai déjà pu recueillir, ce sont des hommes vous ressemblant. Sauriez-vous donc quelque chose au sujet de cet enlèvement ?"

Gorok restait maintenant figé, les sens en alerte. Les ordres avaient déjà été donné s'ils refusaient d'accéder à la requête pourtant censée du roc. Il n'y avait plus qu'à attendre une quelconque réponse de ces étranges fils du désert...

Citation :

Les voilà qui reviennent, l'odeur est insupportable...
Ils parlent, ils réclament, ils veulent l'Impie.
Ils n'ont pas de chance, jamais ils n'auraient du nous trouver.
Leur vie est faite de cycle, la mort ne les touchent pas.
Ils nous ressemblent, en un sens.
Devrions nous détruire des êtres intelligent ?
Ce n'est pas ce qu'Il nous apprends, pourtant.
J'ai peur, Très-Haut, mais nous n'avons pas le droit de laisser notre détermination flêchir.

Le sifflement cesse, mais les Effaïeus semblent plus agités que jamais.

Juste au moment où il vit Nayla charger son arme avant de lancer une décharge d'énergie impressionnante, Gorok attendait une réponse qui tardait à attendre. Le Roc tenta bien de réagir, mais le coup était déjà parti, testant les forces de son adversaire. Il regarda alors Nayla avec une expression intriguée.

Elle venait d'attaquer un des guerriers qui avait esquivé l'attaque avec une facilité déconcertante. Voila que ca allait compliquer une relation pour le moins tendue et un carnage s'envuivrait sans doute fatalement... chose que Gorok souhaitait éviter à tout prix !

Il s'interposa et dit à Nayla de reprendre son calem, même si la situation était lourde, pesante.
-" Nayla ! Tes attaques n'aideront pas à la discussion ! Guerriers, veuillez nous pardonner ce coup malheureux qui est parti tout seul."

Il regardait maintenant les yeux du chef du groupe dont l'expression était indéchiffrable. Allait-il répliquer ? Répondre ? Pour désamorcer la situation, Gorok s'avanca calmement les mains levées en signe d'apaisement. Gestes auxquels il joignit la parole.

-" Je m'avance vers vous, les mains en l'air pour vous prouvez ma bonne foi. Rendez-nous mon ami ou indiquez-moi où il se trouve et on épargnera bien de braves guerriers !"

Citation :

L'Impie est en sécurité, l'heure prédite arrive
Certaines choses doivent arriver, les massacres en sont
La grande purification débute, les esprits y veillent
L'imprudent s'avance, les astres l'avaient prédit
Les astres lui ont également prédit un funeste destin...

Gorok ne savait maintenant plus que faire. Il avait tenté la discussion, se trouvait en face d'eux. Les guerriers le toisaient sans répondre mais n'esquissaient aucun geste agressif non plus. Jamais l'ancien chef de la Milice ne se serait attendu à un tel comportement...

Mais qui sont donc ces guerriers ? Et que cherchent-ils à la fin ? Peut-être ne maîtrisent-ils aucunement la langue commune ? Si c'est le cas, la conversation allait être difficile... d'autant que Gorok n'était nullement doué en dessin ou en langage des signes.

Il s'y essaya tout de même en réitérant ses questions. Il espérait maintenant ne pas être en train de se ridiculiser face à des guerriers qui ne voulaient peut-être simplement pas lui répondre et attendaient un signe, un ordre pour passer à l'acte. Méfiant, il se recula de quelques pas laissant finalement le soin aux guerriers étrangers de débloquer cette situation... d'une manière ou d'une autre.

Citation :

Alors que les derniers rayons du soleils se consumèrent, une étrange lune rousse fit son apparition dans un ciel sans étoiles.

L'effet fût immédiat sur les Effaïeus dont les yeux commencèrent à rougir, comme exhorbités par un étrange phénomène.

Le chef des guerriers s'adressa alors directement aux bipèdes présents pour la première fois :
Il semblerai qu'aucun d'entre nous ne désire une guerre. Pourtant les astres nous indique la nécessité du conflit.
Que le sang versé soit celui des braves.

Puis il se fendit d'un salut, et le regard qu'il leur lanca n'avait plus rien d'amical.

Les guerriers regardèrent un instant vers le ciel puis le calme qui habitait leurs regards commenca à disparaître pour laisser place à une furie meurtrière.

Les quelques pas que le roc avait fait en arrière n'avait pas suffit à le mettre hors de portée de leurs armes légères qui leur permettaient d'attaquer à distance. Surpris par un tel changement de comportement, Gorok ne put éviter les premières rafales qui vinrent le toucher de plain fouet, le faisant chanceler.

Mais les réflexes de combattant de l'ancien chef de la Milice reprirent rapidement le dessus et c'est avec brio qu'il esquiva pendant quelques interminables minutes les multiples attaques de trois de ces guerriers fanatiques. Le chef de la Milice était encore vivant, mais commencait à sentir la fatigue gegner sur ses forces. Ces fanatiques le tenaient en respect avec leurs armes à distance. Difficile donc de les approcher. Qui plus est Nayla, Porte et Blindée étaient bien trop en retrait pour lui porter assistance dans l'instant.

Plutôt que de tourner le dos à l'ennemi et devenir ainsi une cible facile, Gorok tenta de se rapprocher de ses ennemis et activa sa force musculaire, produisant un léger choc métabolique que le roc encaissa sans broncher, ne le connaissant que trop bien. Sa vitesse décupla et impressionna grandement les tireurs dont les tirs cessèrent un instant sous l'effet de la surprise. Déjà, l'ancien chef de la Milice se rapprochait de leur chef. Malheureusement pour lui, un des guerriers reprit contenance et parvint à le faucher à la jambe brisant son élan et entrainant sa chute. Les tireurs continuèrent alors à utiliser leur arme étrange jusqu'a ce que Gorok ne fit plus le moindre mouvement. Alors que le chef des tireurs s'approchaient de lui, Gorok, dans un dernier sursaut d'espoir sortit sa matraque de sous son corps et la brandit, cherchant à frapper. Mais il avait déjà perdu trop de force et c'est sans pitié que le chef de ces satanés tireurs acheva d'une décharge d'énergie en plein coeur, le Roc gisant maintenant à terre...

Comme à son habitude Anadril s'y était pris un peu tard.

La quête avec Ambus avait été bien plaisante, mais lorsque l'historien disparus, emporté par d'étrange créature, Anadril resta sur sa fin.

Personne de l'aventure n'avait voulu poursuivre les recherches. Et c'est sans grande conviction qu'il repartit en direction du désert.

Quand, pour un affaire quelconque, il dut passer par la ville de Vangrim, Anadril décida de se rendre à l'auberge. Une rumeur disait, comme quoi les défenses de Vangrim s'étaient un peu affaiblie, depuis que le chef des gardiens était parti en expédition.

Lorsqu'Anadril demanda où celui-ci était parti. On lui rétorqua qu'il s'était en aller à la recherche d'un ami à lui, qui avait disparu lors d'une expédition dans le désert.

De là, à faire le rapprochement avec Ambus, il n'y avait qu'un pas. Décidé à intervenir cette fois-ci, il contacta Gorok.

D'après les dires de celui-ci, ils étaient à l'est et avait rencontré les kidnappeurs du chercheurs. Ceux-ci les avaient menacés, suite à la maladresse d'une de ses coéquipières.

L'aide proposé par Anadril, fut accepté avec circonception, car le chef de la milice se demandait comment cela se faisait-il que c'était seulement maintenant qu'un membre de la première expédition réagissait.

Enfin, il lui donna leur position et Anadril partit en direction du petit groupe. Mais alors qu'il était sur le point de les rencontrer, un des guerriers, qui les avait affronté l'attaqua.

Faisant confiance à son arme, il ne fallut que trois coups pour l'achever...

*Plus de temps à perdre, il faut que je retrouve Gorok.*

Anadril venait de rejoindre Gorok qui venait de participer à l'achèvement du dernier guerrier Effaïeus du coin après sa longue marche sans encombre dans le désert.

La zone était maintenant calme et seul le vent soulevant quelques grains de sable s'offrait à la vue. Suite à cette altercation, Gorok était à la fois inquiet et confiant, deux sentiments pour le moins antagonistes ! Savoir Ambus aux mains de ces fanatiques n'avait rien pour rassurer l'ancien chef de la Milice. Mais des hommes le rejoignaient dans sa quête et un indice avait été trouvé sur le corps du chef de la petite troupe qu'ils avaient affrontés : un fragment de parchemin. Il ne restait donc plus à la compagnie que partir affronter les autres guerriers Effaïeus pour rassembler les autres fragments.

Les cinq membres de l'expédition tinrent conseil dans une mine désafectée afin de se mettre d'accord sur la marche à suivre. La décision pris vite tournure et bientôt les membres se séparèrent en espérant rencontrer des Effaïeus...

Pour chaque courrier envoyé en quête d'aide pour trouver les Effaïeus, pour les vaincre, pour rassembler les parchemins afin de retrouver Ambus, Gorok reçu une réponse, ce qui était déjà une victoire en soi.

Deux promesses d'aide survinrent suite aux demandes d'Anadril : celle de l'Eveil du Roc et de la Cour des Miracles. Pour Gorok, le Second Eveil bien sûr accepta la demande sans hésitation aucune. Déjà plusieurs guerriers du Second Eveil aidait le Roc dans sa quête. Il en fut de même de la part de leurs alliés les marchands des Gyoshonyns avec même un soutien humain d'un de leur membre. Même les Mains Divines, ayant fort à faire avec leurs ennemis actuels acceptèrent également sans autre condition que celle de ne pas souiller leur terre sacrée. Seule l'Armée des Justes avait refusée de les aider, mais il semblait y avoir eu incompréhension du message envoyé et Gorok n'abandonnait pas l'espoir d'un changement d'avis de leur part.
La machine se mettait en place... et rien ne semblait pouvoir l'enrayer.

Déjà, trop heureux de ce petit succès, Gorok eue la joie supplémentaire lorsque ces amis annoncèrent avoir repéré deux lieutenants Effaïeus. Il ne restait maintenant plus qu'à engager un combat qui promettait d'être périlleux. Mais sûr de sa volonté de sauver son ami, Gorok se tint face à un des lieutenants, Anadril et un autre ami en couverture.

Il fallait réussir et espérer que l'autre groupe en fasse autant ! Ils ne pouvaient échouer. Pour l'avenir des terres, pour Ambus !

...

Cela faisait maintenant de nombreuses semaines que le petit groupe était lancé sur les traces des Effaïeus. Malgré de nombreuses péripéties, il avait fini par réussir à se reformer. Seul Anadril manquait à l'appel, et pour cause, il était mort, et de façon définitive cette fois-ci, causant ainsi beaucoup de peine à l'ancien chef de la Milice de Vangrim.

Vangrim ! Sa cité d'adoption ! Elle commencait à lui manquer. Avait-elle changée depuis son départ ? Fonal s'en sortait-il ? Tant de question et si peu de réponse. Voila longtemps qu'il n'y était pas retourné. Mais le temps n'étaient pas aux atermoiements. Le groupe disposaient maintenant de trois parchemins. Certes l'un des deux étaient en double, mais qu'importe, il pourrait peut-être servir à marchander.

D'ailleurs à ce sujet, le chef de l'Armée des Justes avait contacté Gorok. Le message n'était pas très sympathique en lui-même, mais le roc apprécia tout de même l'attention. Savoir qu'un autre morceau de parchemin était tombé entre ces mains était une indication importante pour Gorok. De plus, cet Alec lui laissait sous-entendre une possible négociation. Ce genre de tractations n'avait jamais été le fort de Gorok, mais il faudrait bien qu'il s'en accoutume pour sauver son ami disparu et il ne laisserai pas passer la chance qui lui était offerte.

Remontant vers le nord en file indienne, le petit groupe cosmopolite se dirigeait vers le territoire des Justes, leurs empreintes de pas rapidement balayées par les souffles impétueux des vents du désert. S'ils ne rencontraient aucun impondérable, ils y arriveraient dans quelques journées avec à la clé peut-être un nouveau fragment de carte.

Le puzzle avancait et Gorok avait hâte de le terminer !

les aventuriers du clan Gyôshônin avaient eux aussi entendu parler de viel homme, certaines personnes rencontrées dans le désert leurs avaient parfois demandé de ses nouvelles. Ainsi quelques uns étaient donc parti aussi à sa recherche et avaient sympatisés avec un groupe de secours du 2d éveil. Eux aussi trouvèrent d'autre morceau du parchemin.

Les derniers évènements qui eurent lieux à Rishka permirent encore au clan Gyôshônin de trouver d'autres morceaux.

Nous sommes heureux de vous annoncer que nous possédons donc 4 morceaux distincts du parchemin et que si tous ceux qui en ont un morceaux se regroupaient, je ne doute pas que nous pourrions le reconstituer en entier.

le Gyôshônin vous salue tous et espère une fin prompte et heureuse à cette quête que vous engageates pour sauver l' Orkembor

Il était tard, Gorok dormait d'un sommeil agité. Son esprit s'agitait de nouveau d'images sombres concernant son ami Ambus. Ses rêves laissaient voir les craintes que le milicien se refusait pendant la journée. Successivement Ambus était soit réduit en esclavage, soit torturé soit carrément mort, et ce de toutes les manières possibles et inimaginables (Gorok ne pensait pas que son esprit puisse connaître autant de manière horrible de mourir !).

C'est pourquoi il accueillit avec plaisir la visite de son Eveillé préféré alors que son rêve laissait entrevoir Ambus suffoqué par les grains de sables du désert. Son ami, informateur attitré de Gorok à ses heures, venait lui annoncer que le clan des Gyoshonyns avait acquis un grand nombre de parchemins suite à la dernière agression des Effaieus. Lors de sa propre expédition, les membres de son équipe avaient eux aussi pu récupérer quelques fragments de ces parchemins.

Plus que tout, Gorok voulait ses fragments, car ils lui permettraient peut-être de retrouver son ami Ambus, toujours disparu. Son espoir de le retrouver vivant était faible, mais il devait tenter le tout pour le tout. Ils ne l'ont sans doute pas enlevés sans raison. S'ils avaient voulu le tuer, ils auraient pu le faire plus tôt. Mais s'ils avaients voulu lui soutirer des informations et qu'ils avaient réussis ? Après tout, ca ce tenait, Ambus était historien après tout ! Et si ces informations servaient pour un plan de conquête d'Orkembor ?

L'esprit du Roc fusait à toute allure, mais un mal de crâne vint vite poindre à l'horizon et il arrêta donc tout de net de réfléchir. Il devait prendre contact avec les Gyoshonyn, point final. Pour la suite et bien... il verrait bien !

Après une brève discussion avec son ami, Gorok lui fit une accolade dont il avait le secret avant de le laisser partir à ses déambulations nocturnes.

Il s'assit alors à son bureau pris son stylo et sortit un papier vierge. La lettre commencait ainsi...

"Chers Gyoshonyns..."

PS: Désolé pour le retard RugMo et désolé de ne pas finir ma lettre mais je suis au taquet ce soir ^^. La suite demain... peut-être .