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 Crise et Expérience

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Elise

Elise


Nombre de messages : 519
Date d'inscription : 21/06/2006

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MessageSujet: Crise et Expérience   Crise et Expérience EmptyMar 1 Mai - 13:03

Attention : Ce texte contient des passages pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes lecteurs. L'autorisation des administrateurs a été obtenue pour poster ce message de façon publique. Présence de scènes à caractère sexuel.


Elles se promenaient dans les dunes autour de Shadizar depuis plusieurs heures déjà. L’une d’elle portait des vêtements sales et en mauvais état. Elle avait l’air jeune, et sa tête oscillait au rythme de la musique diffusée par son baladeur. L’autre, plus âgée, tenait à la main une veste en cuir. Un lourd pistolet pendait ostensiblement dans son holster, à son côté gauche. Quelques dunes devant elles, un jeune homme creusait dans les dunes en les attendant, à la recherche d’hypothétiques lambeaux du passé d’Orkembor.

Une silhouette apparut soudainement en haut d’une dune voisine. Elles s’arrêtèrent, ne reconnaissant pas l’homme qui venait d’apparaître. Celui-ci portait un objet brillant en bandoulière, qu’il saisit avant de tendre lentement les bras. Au son des coups de feu, Callisto dégaina son arme et sans réfléchir, fit feu deux fois sur le bandit qui venait de viser Elise. Elle eu à peine le temps de saisir la jeune fille par les épaules et de se jeter derrière la dune qu'une rafale atteignait son sommet, projetant des gerbes de sables aux quatre vents.

« Fekt ! Un de ces quatre, Gabriel finira par nous faire tuer, avec ses conneries. Il aurait du le voir venir et nous prévenir ! Bon, je m'en fais pas trop pour lui, c'est à nous que ce connard en veut. Je suppose que t'es pas armée, Elise ? »

La jeune fille fronça un sourcil, et fit un sourire à Callisto de manière innocente.

« Euh ? Bah, j'ai un ... truc. Enfin, ça. Je l'ai trouvé dans le sable y'a une semaine, pas trop loin de ma combinaison de survie. »

Elle exhiba à ce moment un magnifique magnum.

« Pourquoi ? Le tiens marche plus ? »

Tout en rechargeant son flingue, Callisto jeta un rapide coup d'œil à celui que tenait Elise. Après s'être assuré de la présence de sa propre arme dans sa main, elle se tourna vers elle.

« Euh, non, ça va, le mien marche très bien, comme ce type a pu s'en rendre compte. Tu sais t'en servir, ou pas ? »

Elise n'eut pas l'air de remarquer le moment de doute de Callisto. Elle lui répondit, l'air presque terrifiée, sinon étonnée.

« Euh ? M'en servir ? Mais pourquoi faire ?! Et comment on fait ?! »

« Dans l'ordre : pour te défendre, parce que moi ou Lans, on n'est pas toujours là pour t'aider. Et on s'en sert comme ça :

T'es droitière ou gauchère ? Bon, alors tu prends la crosse dans tes mains. Ouais, comme ça. Tu vérifies qu'il est bien chargé. Tu mets ton autre main sous la crosse et t'appuies là. »

Le chargeur de l'arme tomba dans la main d'Elise.

« Ok, c'est bon. Remets-le. Voilà. Maintenant, tu enlèves le cran de sûreté. Hey, attention ! Pointes ça ailleurs, quand même ! T'aurais pu me coller une bastos !
Bon, maintenant, tu tires la culasse vers toi et tu la lâches. Ton flingue est armé, y a une balle dans le canon. Maintenant, tu tiens fermement ton poignet avec ton autre main, ça t'aidera à mieux viser. Voilà. Tu mets ton œil ici. Et quand ta cible apparaît là, tu presses la détente. Une fois. Ensuite, tu prends le temps de corriger ton tir. Ah, et y a du recul, fait gaffe. Ne le lâche surtout pas, tu pourrais te blesser.

Bon, j'vais attirer son attention et tu pourras tirer sans trop de risques. De toute façon, il tire comme un pied. Ah, euh… si t'hésites… Dis-toi que c'est lui qui t'a tiré dessus en premier et que si on ne le tue pas, c'est lui qui le fera.

Bon, j'y vais. Tiens-toi prête. »

Sur ces mots, elle se redressa à moitié et avança jusqu'au sommet de la dune. Après un rapide coup d'œil, elle se recula, évitant quelques tirs, et pointant son arme au dessus de la crête de sable, tira au jugé dans la direction des coups de feu.

Elise regardait l'arme qu'elle tenait dans les mains. Elle avait l'air curieuse, l'air de regarder l'arme comme si elle venait de comprendre à quoi ça servait vraiment. Enfin, ça, c'était même pas sûr. Elle releva la tête vers Callisto, et lui répondit.

« Euh... ok, j'vais essayer ça. J'te promets rien, j'ai jamais essayé. »

Une balle siffla près de l'oreille d'Elise. Deux autres lui éraflèrent le bras gauche. Celui où elle tenait son arme. Probablement gauchère, Elise ? Elle n'avait pas répondu à la question, donc a priori, oui.

« Ah... Il m'a touchée. Ok. Je vois. Je vais m'en servir. Tu m'as convaincue. »

Elise vint à surgir de façon brusque de la dune où Callisto et elle s'étaient planquées. Le bandit eut l'air surpris par la fillette. Elle pointa son magnum vers sa cible. Appuya sur la gâchette... Comme Callisto venait de le lui apprendre...

Raté.
De beaucoup.

« On me tire pas dessus comme ça ! »

Deuxième essai. Elise avait ajusté son tir...

... Touché.
En plein cœur.

Le bandit s'écroula à terre.
Le premier tir d'Elise avait été fatal. Un coup, un mort. Elle se mit à pleurer, et se recroquevilla sur elle-même, le flingue toujours dangereusement chargé, le canon appuyé contre certaines parties de son anatomie de façon négligente, la crosse serrée de façon crispée dans les petites mains fines de la jeune fille.

Tandis qu'elle tente d'enlever délicatement le magnum des mains d'Elise, après avoir remis le cran de sûreté, Callisto vit revenir le jeune homme qui les accompagnait, les mains dans les poches. Gabriel, son frère jumeau. Derrière cet éternel distrait, un loup rôdait, dans l’ombre de la dune, à l'affût d'une proie facile.

« Bon, p’tit frère, rends-toi utile et reprend ce flingue à Elise. On ne pourra pas bouger d'ici tant qu'elle ne se sera pas calmée.

De mon côté, je m'occupe de ce clebs et je finis le repérage autour de Shadizar.

Et tu fais gaffe : faut pas la brusquer, ni rien. »

Le jeune homme s’approcha d’Elise et se pencha sur elle, intrigué, puis posa doucement la main sur son épaule. Avant de remarquer le flingue que ses battements de pieds avaient révélé. Il l'écarta d'un revers de la main, l'envoyant au pied de la dune.

« Comme si un flingue dans ses mains ne suffisait pas. Bon. Elise ? Elise, tu m'entends ? C'est Gab'. Allez, calme-toi. C'est Gabriel. Regarde-moi. »

Les yeux clos, des larmes aux yeux, elle murmura...

« La milice... Vangrim... je dois aller à Vangrim... »

Et elle commença à gigoter, à remuer sur elle-même, de façon irraisonnée et désordonnée. Il la serra dans ses bras, tant pour l'empêcher de remuer que pour l'aider à se calmer.

« Hey, arrête de pleurer. Pourquoi tu veux aller à Vangrim ? Ces salopards ne t’ont pas déjà assez tabassé ? »

Tandis qu'elle pleurait avec une honnêteté véritable, Gabriel sentait très bien ses mains baladeuses fouiller ses poches, d'un geste ... presque... sexuel. À la vérité, si elle voulait l'exciter, elle ne s'y serait sans doute pas prise autrement. Mais était-elle même consciente de ce qu'elle faisait ?

Le paradoxe était frappant. Cette jeune fille, si mignonne, et si misérable en même temps, qui était en train de pleurer dans les bras de Gabriel, tout en le harcelant sexuellement et en tentant de le voler ? En sentant les mains d'Elise parcourir ses vêtements, Gabriel ressentit un afflux sanguin généralisé, tant aux joues qu'ailleurs. Il tenta tant bien que mal de garder son sang-froid et de désempourprer son visage.

« Hé. Oula. Nooon, pas là. Aaaah ! Là non plus, ça chatouille. »

A lui-même.

« J'vois pas c'qui dérange les miliciens. Doivent être pédés comme des phoques des sables. »

À genoux dans le sable, son bras gauche toujours autour des épaules d'Elise, il essuya maladroitement ses larmes de son autre main et lui releva doucement la tête.

« Allez, arrête de pleurer. Tout va bien. Je suis là. Ouvre les yeux. Que je sois sûr que tu m'entendes. S'il te plaît. »

« J'l'ai tué... Pourquoi... Qu'est-ce qu'il s'est passé... », chuchota-t-elle.

Mais ses yeux, elle ne les ouvrait pas. Elle les gardait clos. Après que Gabriel eut essuyé ses larmes, il put s'apercevoir que d'autres apparaissaient, coulant le long des joues de l'adolescente. Elle pivota, et appuya son corps contre celui de Gabriel, continuant ses attouchements de façon de plus en plus violente et de plus en plus osée, de plus en plus excitante. Elle ne fit que chuchoter, à nouveau.

« Au secours... Aille... Ah, je dois y aller... La Guilde... Ghlib me fait pas confiance... Ah... »

Il se mordait la langue, les lèvres, les joues, rien n'y faisait. Il ne pouvait ignorer ces mains baladeuses qui faisaient maintenant plus que l'effleurer. Son rythme cardiaque s'était brusquement accéléré. Le souffle court, il prit la tête d'Elise entre ses mains, soudainement devenues moites.

« Arrête... S'il te plaît, Elise... Arrête ça.

Ghlib ne fait jamais confiance à personne... et tu t'es défendue. Rien de plus. C'est naturel. Tu m'entends ? T'as rien fait de mal, j'te l'jure. Mais je t'en prie, arrête... T'es pas toi-même... »

Elle appuyait progressivement son corps contre celui de Gabriel. Son poids se faisait de plus en plus important, elle se faisait de plus en plus lourde malgré sa quarantaine de kilogrammes. Ses mains avaient déjà commencé à investir le pantalon de sa victime. Elle restait sourde à toute remarque, et continuait de pleurer silencieusement. Elle ne parlait plus.

L'air semblait soudain avoir quitté ses poumons. Lentement, ses mains descendirent sur les épaules d'Elise, puis le long de ses bras, pour se refermer sur ses poignets. Reprenant son souffle, il tenta d'écarter doucement, mais avec fermeté, les mains de la jeune fille de là où elles s'affairaient.

« Stop, ça suffit. T'es pas toi-même, j’te dis. Fekt ! Dis quelque chose. Je ne te lâcherais pas si tu ne me dis rien. »

Mais les bras de l'adolescente n'eurent pas l'air perturbé plus que cela de la manoeuvre du pauvre Gabriel. Elle frotta ses joues contre les siennes, essuyant ses larmes temporairement par la même occasion. Pendant ce temps, ses mains, déjà au contact de l'intimité de l'homme, allaient et venaient, en un va-et-vient éhonté et salace, très étonnant de la part d'une jeune fille telle qu'Elise. Sa poitrine, au travers de ses vêtements sales mais habituellement moulants et agréable, commençait à se frotter contre le jeune homme pris pour cible. Un murmure... un seul. Inaudible à plus de trois centimètres de la bouche de la jeune fille. Mais le mécano était moins éloigné que ça...

« À l'aide... »

Désemparé, Gabriel vit défiler les différentes options qui s'offraient à lui. Il avait essayé de l'aider, de lui parler, mais ce n'était apparemment pas l'aide qu'il attendait. La solution la plus simple... non. Il ne pouvait pas.

« Elise... »

Ecartant légèrement la tête, il obéit à une soudaine impulsion et s'empara de la bouche de la jeune fille. Et ils s'embrassèrent. La langue d'Elise s'agitait dans la bouche de Gabriel. Ce n'était pas vraiment doux, le mouvement était plutôt nerveux, même s'il se voulait tendre à la base, il était comme compulsif. La gamine ne se contrôlait vraisemblablement pas. Ses mains continuaient à masturber le jeune homme par saccades alors qu'elle l'embrassait. Elle n'avait pas l'air d'avoir forcément de l'expérience dans le domaine, ni de savoir vraiment ce qu'elle faisait. Ses yeux restaient clos. Son corps se frottait doucement à celui de Gabriel. Ses mains commençaient à enlever son pantalon, petit à petit, effectuant leur besogne en priorité. Les yeux de la jeune fille s'entrouvrirent, ne permettant pas encore de voir sa pupille alors qu'elle continuait de rouler un patin à Gabriel.

Lentement, Gabriel tira la fermeture éclair de la combinaison d'Elise et l'aida à se débarrasser de son haut. Puis sa main droite tâtonna dans le sable jusqu'à trouver une vieille besace dans laquelle elle se glissa. Les yeux entrouverts de la jeune fille lui donnaient encore un peu d'espoir. Il devait attendre, encore un peu. La fillette à problèmes continuait à masturber l'ingénieur, de façon de plus en plus rapide et de plus en plus appliquée, même si toujours saccadée et compulsive. Sa bouche lâcha son emprise sur la sienne. Elle ne pleurait plus et ses yeux étaient presque ouverts même si toujours blancs. Son corps s'agitait au dessus de celui de sa proie et ses seins maintenant nus se frottaient contre sa chemise tandis qu'elle attrapa à nouveau sa langue avec la sienne.

Quand il aperçut les yeux révulsés d'Elise, il n'hésita plus et sa main sortit du sac. Un instant plus tard, la jeune fille ressentait une vive douleur au bras gauche, sous l'épaule. Ses mouvements se firent plus lents, ses membres de plus en plus engourdis. Le visage de Gabriel se tordit soudain en une mimique comique, tandis qu'Elise s'affaissait sur lui, une seringue plantée dans le bras gauche.




Ecrit conjointement par le joueur de Callisto et Gabriel, et par le joueur d'Elise et Lans.
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